- Glockenspiel
- Jeu de cloches
- Xylophone
- Vibraphone
- 2 marimbas— A, 4-octaves
- 4 timbales
- Grosse caisse
- Cymbale suspenduel, tam-tam
- Accessoires — temple blocks (2), triangle, plaque tonnerre ou second tam-tam, flexatone, vibraslap, tambour de frein, sabots de chèvre
Brian Slawson a créé un ensemble de percussions en deux mouvements convenant à un groupe plus jeune. Dans le premier mouvement, il a composé la « Sonate pour piano n° 14 » de Beethoven, Opus 27, n° 2 Mvt. 1, ou la sonate « au cleair de Lune », pour cet ensemble dans un décor effrayant. Parallèlement à la musique] elle-même, l'utilisation de métaux tels que les cymbales grattées, le tamtam à archet et la grosse caisse ajoute à l'effet dramatique du mouvement. Le deuxième mouvement est un arrangement des « 11 Bagatelles » de Beethoven, Opus 119, n° 9 – Vivace Moderato. Ce mouvement est plus vif que le précédent et crée une sensation effrayante de valse. Flexatone, sabots de chèvre et vibraslap ajoutent à l'effet. Bien que courte, cette œuvre fait un excellent travail en permettant à un ensemble plus jeune de découvrir la musique de Beethoven et serait idéale pour les initier à sa musique pour piano. Du point de vue rythmique, l'œuvre est très directe, n'utilisant que des noires et plus longues dans le premier mouvement et des croches et plus longues dans le second. La juxtaposition des deux sensations différentes, tout en étant d'un même tempo relatif, se fait plutôt bien. Comme le dit le compositeur dans les notes, "Le contraste de caractère devrait être alarmant." Ce travail irait bien sur un concert de lycée à l'automne, autour d'Halloween, ou même sur un concert de lycée pour quelque chose d'amusant. Slawson dit qu'il devrait "endormir l'auditeur dans un endroit trouble d'ombres mystérieuses et sombres". Il y parvient assez bien grâce au choix des pièces pour piano et à leur orchestration dans l'ensemble.
—Josh Amstrong